L’objet de cette présente publication est de vous soumettre les résultats issus d’une enquête sur le bien-être des salariés travaillant au Luxembourg. À la demande de la Chambre des salariés (CSL), de l’OGB-L et de la Ligue Luxembourgeoise d’Hygiène Mentale, l’étude, réalisée par l’institut de sondage TNS-ILRES, montre qu’il existe un certain mal-être dans le monde du travail au Luxembourg. Afin de mieux comprendre le ressenti des salariés, la CSL a demandé au Centre d’Études de Populations, de Pauvreté et de Politique socio-économiques (CEPS/INSTEAD) d’analyser les données disponibles. Cette étude comporte 3 parties :
• La première est dédiée à définir les déterminants du bien-être au travail sur la base d’un indicateur subjectif de bien-être à partir des données de l’enquête réalisée au Luxembourg entre 2009 et 2010. Il s’agit en l’occurrence d’identifier les différentes composantes du bien-être au travail et de mesurer le poids respectif de chacune d’elles sur l’indicateur global de bien-être.
• La deuxième partie est consacrée à déterminer le stress au travail et ne se situe plus dans une approche globale du bien-être. En effet, le stress au travail est de plus en plus au centre des préoccupations des partenaires sociaux et des grandes organisations internationales dans la mesure où il a des implications à plusieurs niveaux : en termes de santé publique (tant du point de vue de la dégradation de l’état de santé des travailleurs que de celui des dépenses publiques de santé) et en termes de performances économiques des entreprises.
• La troisième partie se focalise sur les conditions de travail et les différences entre femmes et hommes. Compte tenu des enseignements dressés dans les deux premiers chapitres, le troisième chapitre analysera le bien-être au travail dans une perspective de genre en répondant notamment à la question suivante : le sentiment d’épanouissement au travail se construit-il de la même façon pour les femmes et les hommes ?