Cet article délivre les disparités résidentielles essentielles de la ville de Luxembourg, grâce à une grille de lecture géographique intra-urbaine : l’écologie urbaine factorielle. Formant une véritable mosaïque socio-résidentielle, les disparités de la ville sont notamment liées aux catégories sociales, et, de manière moins prononcée, aux caractéristiques ethniques et au cycle de vie. Ainsi, schématiquement, les résidants aisés se répartissent davantage sur les plateaux, bien qu’il existe un phénomène de gentrification dans certaines parties du Grund ou de Pfaffenthal, par exemple. Les populations ouvrières, quant à elles, se partagent essentiellement les vallées.
Zitiervorschlag
Gerber, P. & Pruvot, M. (2005). La Ville de Luxembourg, mosaïque socio-résidentielle (Population & Territoire Nr. 7). Differdange. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD); Service central de la statistique et des études économiques (statec).