En 2001, près d’une personne sur trois ayant quitté le système scolaire exerce un travail bénévole, défini dans cette étude comme «un travail sans rémunération pour un organisme, un groupement ou une personne». Cette définition étend le cadre habituel du volontariat à l’entraide familiale ou amicale. Deux formes de bénévolat peuvent donc être distinguées : le bénévolat associatif et le bénévolat relationnel, lequel concerne l’entraide familiale ou amicale. Ce sont 18% des individus qui sont engagés dans le bénévolat associatif, contre 15% dans le bénévolat relationnel ; les hommes sont plus fortement impliqués dans le bénévolat associatif, souvent dans les activités culturelles et sportives, alors que les femmes sont plus fréquemment présentes dans le bénévolat relationnel et dans le bénévolat associatif à caractère social. En distinguant les deux types de bénévolat, cette étude souligne aussi l’engagement en termes de temps, loin d’être négligeable, que consacrent les bénévoles à leurs activités, ainsi que les motifs qui les poussent dans leur action. L’analyse des caractéristiques des bénévoles tente quant à elle de dresser un profil-type des deux types de bénévoles. Puis, l’étude s’arrête un instant sur les individus qui se sont retirés du bénévolat et analyse les raisons de ce désengagement. Enfin, un dernier point aborde la question de la relation entre don de temps et don d’argent.
Zitiervorschlag
Lejealle, B. (2002). Le travail bénévole au Luxembourg en 2001 (Population & Emploi Nr. 2). Differdange. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD); Service central de la statistique et des études économiques (statec); Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS).